Ancienne capitale de l’Arménie

et aujourd’hui centre de pèlerinage,

Etchmiadzin,

de son vrai nom « Vagharchapat »,

  est une ville d'Arménie

située à une vingtaine de kilomètres d'Erevan.

Fondée au VI ème siècle avant Jésus-Christ,

elle a servi de résidence

au roi Vagharch I er de la dynastie Arsacide.

C’est lui d’ailleurs qui lui a donné son nom officiel.

Après l’adoption en 301 du christianisme

comme religion d’Etat,

la ville d’Etchmiadzin est depuis le V ème siècle,

le centre de l’Eglise apostolique arménienne

et le siège du Catholicos, son chef suprême.

Traduction du texte ci-dessus

Christos haryav i merelotz

Christ est ressuscité d'entre les morts

Orhnial e Haroutiunn Christosi

Bénie soit la résurrection du Christ

Des fresques intérieures

d'un style curieusement persan.

Des tombes de Catholicos

Petit attroupement autour

d'un artiste peintre

ci-dessous

Quelques travaux en cours

près du Baptisterium

Ci-dessus

Un des rares khatchkars,

sinon le seul représenté avec le Christ

se trouve à Etchmiadzin

Ci-dessous

Le monument commémoratif du Génocide

érigé en 1965

Ci-dessous

LE  BAPTISTERIUM  DE  St VARTAN

Située à une vingtaine kilomètres à l’Ouest d’Erevan,

le Saint-Siège renferme une cathédrale,

des palais catholicossaux

et deux églises classés

au Patrimoine mondiale de l'UNESCO.

La cathédrale Saint-Etchmiadzin

Construite en 303,

Etchmiadzin

signifiant

« le Fils Unique est descendu »

Il est le plus ancien édifice chrétien arménien.

Sa première construction date de 303,

mais elle a été par la suite reconstruite en 484.

De jeunes arméniennes

se promènent librement dans le parc du Saint Siège

Sous l'oeil vigilant

des jeunes séminaristes

Au cours des siècles suivants,

l'édifice a été maintes fois remanié,

Seuls les murs nord, sud et ouest

datent du IV siècle

Une ultime photo

avant de nous diriger vers la sortie

Au loin la sortie est en vue

Le XVII siècle est la période où le monument

a été le plus de fois remanié,

donnant son aspect actuel à la cathédrale :

construction

de la coupole en 1627,

du clocher à deux étages en 1658,

du lanternon en 1683

Entrée

du Saint Siège

d'ETCHMIADZIN

Notre visite est terminée

Merci beaucoup de nous avoir suivi

nous vous disons à très bientôt

*  *  *  *  *

*  *  *

*

Vous l'aurez compris  

cette photo n'est pas de nous.

Avant de vous parler du site de Geghart

Il nous semblait nécessaire et utile

pour celles et ceux

qui ne connaissent pas ce monastère

de vous montrer le contexte dans lequel il se situe

Le monastère de Gheghart

et la Haute vallée de l’Azad

abritent un certain nombre d’églises et de tombes,

dont la plupart sont troglodytiques,

qui illustrent l’apogée

de l’architecture médiévale arménienne.

L’ensemble de bâtiments médiévaux est situé

dans un paysage d’une grande beauté naturelle,

à l’entrée de la vallée de l’Azad.

Sur son flanc nord,

de hautes falaises entourent l’ensemble

tandis qu’une muraille défensive

l’encercle sur ses autres flancs.

Geghard ou Gherart (en arménien Գեղարդ),

ou encore Sainte-Lance de Geghard,

est situé dans le marz de Kotayk, près d'Erévan.

Le complexe a été fondé au XIII^e siècle.

La particularité du monastère est de présenter

une partie souterraine dans laquelle

les prêtres exercent leur liturgie.

Une chapelle inférieure

porte les armes de la famille Prochian,

deux lions affrontés

et soulignés de l'aigle

enlevant dans ses serres un agneau.

On ne connaît pas la date exacte

de la fondation du monastère,

mais on l'estime à peu près du VII^e au VIII^e siècle,

peut-être même IV^e siècle.

Selon la tradition, il aurait été fondé

au temps des premiers chrétiens

et était alors dénommé Aïrivank

ou « monastère rupestre ».

Selon la tradition,

de nombreux moines

auraient mené une vie ascétique

dans les grottes à flanc de falaise

accessible uniquement

par des échelles ou des cordes

à l'époque ; saint Grégoire l'Illuminateur

y aurait vécu,

ainsi que le catholicos Sahak Parthev

pendant la création de l'alphabet arménien.

Il va devenir un grand centre du christianisme

en Arménie

avec une école de manuscrits

et une académie de musique.

Pendant l'invasion arabe,

il sert de refuge à la population,

mais est pillé par le régent Nasr en 920 et détruit,

seuls quelques bâtiments subsistent.

Le monastère actuel a été fondé au XIII^e siècle,

par la famille des Prochian ;

l'église principale est construite en 1215

et les chapelles en 1225.

Le monastère devient alors

un site important de pèlerinage

en raison des reliques de la  Sainte Lance

ainsi que d'un fragment de l'Arche de Noé

que les moines affirmaient posséder.

Le monastère est à nouveau détruit

par les Mongols, puis par Tamerlan.

Il a été aussi maintes fois endommagé

par des tremblements de terre (1127, 1679, 1840)

mais toujours reconstruit.

Le monastère est classé depuis l'an 2000

au patrimoine mondial de l'UNESCO

L'église principale, Kathoghike,

est édifiée en 1215,

sous le règne des Zakarian.

Elle compte un gavit,

dont la date de construction est inconnue,

et un jamatoun .

Architecturalement, il est assez similaire au gavit

Le fait que celui-ci soit accolé à l'église

alors que le jamatoun peut en être écarté

demeure la principale différence.

La visite du monastère terminée

nous avons pu faire une série de photo

de la rivière Azad

Notre visite est à présent terminée

Nous suivons Aélita

qui se dirige vers la voiture

où nous attend Nver notre chauffeur

Précision pour celles et ceux

qui visitent  notre blog pour la première fois

et qui ne savent pas que Aélita et Nver

nous aurons accompagné

24h/24 dans notre périple

durant cette douzaine de jours

qui va  bientôt prendre fin.

Attention

PARKING

organisé

Merci Monsieur

Cette journée, la 11ème de notre voyage

se termine dans la soirée dans la capitale

Il est bientôt 13H 50

nous sommes le 27 Mai 2011

 nous prenons la direction de Erevan

Sans interruption ni commentaires

nous allons partager avec vous

une série de photos prises tout au long de notre route.

Quelques photos de  Erévan

Et pour finir  quelques images du Mont Ararat

revues et corrigées par mes soins (Alain Barsamian)

Car MASIS aura toujours le dernier mot.

C'est parti...

13 H 50

14 H 13

14 H 23

17 H 19

17 H 38

Et pour terminer notre journée

M A S I S 

dans tous ses états

En espérant que ces images

vous auront  comblés

comme elle nous ont enchanté

durant cette douzaine de jours

que nous avons passé

en Arménie  

Merci à toutes et à tous

de nous avoir accomagné

à très bientôt

La gorge de Garni

se trouve à environ 20 kilomètres à l'est d'Erevan

Elle est située juste au-dessous

du village du même nom.

 

Avant même de découvrir le site de GARNI

 nous vous proposons  comme d'habitude

de faire un bout de chemin avec nous, 

 de découvrir le paysage

et le quotidien des arméniens

depuis notre véhicule

Merci

 G A R N I 

Le Temple

Le site du temple païen de Garni est situé,

au sein de la réserve d'État de la forêt de Khosrov

sur les contreforts méridionaux

de la chaîne volcanique du Gegham.

àà 300 mètres au dessus de la rivière Azad,

affluent de l'Araxe.

Outre le temple

et quelques autres vestiges mineurs, du site,

on profite d'un magnifique panorama

sur les gorges de l'Azad,

les orgues basaltiques

et la chaine de Khégam.

Le souverain Tiridate I^er

a entrepris la construction  en l'an 77,

dès son retour de Rome 

comme l'atteste l'inscription en grec

de la pierre de fondation,

sur un petit plateau situé sur une colline

entourée de montagnes.

Le temple était dédié au dieu du soleil Mithra

et surnommé « le Temple du Soleil ».

En ruine à cause d'un terrible séisme en 1679,

il est reconstruit à partir des années 1970

avec un grand nombre des pierres d'origine

restées sur place après le tremblement de terre.

Il est le seul monument héllenistique de l'Arménie 

Le temple est construit

dans une pierre volcanique, le basalte.

Au-dessus du stylobate,

Stylobate en architecture désigne :

Un piédestal supportant une colonnade, comportant moulure, base et corniche régnant sur le pourtour d’un édifice.

s’élèvent les murs du naos, 

partie principale du temple,

et les quelque 24 colonnes du portique.

De larges gradins précèdent

l'entrée principale du temple de Garni.

Le complexe de la forteresse,

résidence des rois arméniens,

comprenait des édifices palatins,

des logements pour la garnison de la forteresse

et d’autres locaux,

tous disparus de nos jours.

Aux abords du temple

les ruines des bases du temple

Une pierre deux coups pour Jean-Bernard

qui me repère entre deux colonnes du temple 

j'en profite pour  immortaliser

le moment

Une rencontre...

En contrebas coule la rivière Azad

Les vestiges des thermes

avec le système de fonctionnement des bains

Et les restes de Mozaïques

illustrant les figures de l'océan

La visite est terminée

nous nous dirigeons vers la sortie

Tout le monde se souvient

des superbes photos et images de Sam Bié

ramenées d’un voyage en Arménie

en compagnie d’Alex Chabot et de Pippa Blanques.

Mauvaise nouvelle,

les orgues basaltiques de la Gorge de Garni 

sont maintenant interdits à la grimpe.

La grimpe aurait un effet très néfaste

sur le milieu naturel

et sur la tranquillité des oiseaux…

Nous en reparlerons dans notre prochain article

"Les orgues basaltiques de Garni"

où nous avons eu l'opportunité 

de photographier un grimpeur

mais nous étions en 2011

et la grimpe n'était pas encore interdite

A bientôt

merci pour votre visite.

Laissons derrière nous  Hayravank

sur les bords du Lac Sevan

Direction  TSAKHKADZOR

pour la visite du dernier site

de notre dixième jour:

Le monastère de KECHARIS

Nous vous invitons, comme d'habitude, 

à faire route avec nous

Nous longeons le Lac Sevan

sur la Route  M 10

en cours de réfection

à l'époque où nous l'avons empruntée

La route est terriblement accidentée

 truffée  de nids de poules

Nver fait du gymkhana

entre le côté droit et gauche de la route

afin de les éviter

Au terme de cette balade cahotante

nous arrivons enfin à TSAKHKADZOR

Au milieu de la verdure fleurie

de TSAKHKADZOR

se cache un majestueux trésor historique :

le monastère de KECHARIS,

qui est l’un des centres culturels et religieux

les plus connus de l’Arménie médiévale.

L’édifice est planté dans un décor

qui respire splendeur et piété.

Cet important centre médiéval d'enseignement

a été construit entre les XI^e et XIII^e siècles

par diverses familles de la noblesse arménienne.

Le site se compose de trois églises,

dont une dotée d'un gavit,

SOURP GRIGOR  ( ST GREGOIRE )

Fondé en 1013

SOURP GRIGOR 

( SAINT GREGOIRE )

***

et de deux chapelles,

SOURP NECHAN (ST SIGNE)

ET KATOGHIKE

La première

SOURP NECHAN

( SAINT SIGNE )

On le doit à Grigor Pahlavouni

et daterait de 1051

La seconde

KATOGHIKE 

Revient à Vassak Kaghbakian

terminée en 1214

Son architecte, Vetsik,

s'est vu consacrer un khatchkar,

encore présent sur place,

muni d'un piédestal et d'une corniche saillante

D'autres khatchkars sont également présents

il est complété par une quatrième église

quelque peu à l'écart

SOURP HAROUTIOUN

( SAINTE RESURRECTION )

Sa rénovation s'est achevée en 2001.

Ci-dessus

SOURP HAROUTIOUN

( SAINTE RESURRECTION )

********

Là où une exquise beauté s’installe,

la fascination prend racine.

Tel est l’effet qu’insufflent

la somptueuse église de

SOURP GRIGOR et son Gavit.

Vous serez ébloui par l’originalité

et la splendeur de ce monument

unique en son genre.

Son prestige légendaire

en a fait la principale église du monastère.

Son intérieur est encore plus irrésistible

avec son tapis rouge vif aux remarquables motifs

Ci-dessus

le tympan d'entrée de l'Ouest

de SOURP GRIGOR

XIII Siècle

Véritable symbole de l’Arménie chrétienne,

SOURP NECHAN (Saint Signe)  vous surprendra

par la singularité de son allure cruciforme.

L’édifice servait de salle de concert par excellence

à l’époque soviétique.

L’église fut ravagée par un séisme,

puis fut parfaitement restaurée

dans son état originel.

Elle fait partie aujourd’hui

de l’une des fiertés architecturales du pays.

Laissez-vous charmer par sa belle façade parcourue

d’une série d’imposantes arcades ogivales

distinctives de l’école d’Ani.

Vous découvrirez à proximité de la façade

sa magnifique tour à cloches

surmontée d’une coupole.

Déjà treize siècles

qu’une merveille architecturale,

sortie des terres bénies de l’Arménie,

témoigne de la grandeur du Très-Haut.

Ne cherchez pas loin…

Il s’agit de KATOGHIKE 

petite par la taille,

mais grande par le style qui la caractérise.

Chronologiquement,

elle est la troisième église de Ketcharis.

Sa beauté saisissante atteste

de l’ingéniosité de Vetsik,

l’architecte qui l’a bâti sous la demande

du princeVasak Khaghbakian.

L’extérieur de l’église respire l’originalité

de l’architecture ecclésiastique arménienne

du 13^e siècle.

Vous pourrez contempler

au milieu d’un paysage verdoyant

la croix commémorative Vetsik.

Nous quittons le site

pour nous rendre à l'église

SOURP HAROUTIOUN

Deux petites filles dansent

devant le parvis de SOURP GRIGOR

Nous avons  immortalisé ce souvenir

qui nous a amusé.

Ci-dessous

SOURP HAROUTIOUN

( SAINTE RESURRECTION )

1220

Même si elle a été construite 

pour servir de funérarium,

sa magnificence retiendra à coup sûr

votre attention.

Il vous faut vous aventurer

à 120 m à l’ouest du monastère

pour découvrir

SOURP HAROUTIOUN

Construite dans un style typique

de l’architecture arménienne.

Une nef coiffée d' une coupole est précédé à l'ouest

par un petit gavit à voûte  en berceau

et une grosse colonne médiane

Les corniches de fenêtres constituent

le seul élément de décor.

La visite se termine ...

Ci-dessous

Construction d'immeubles en cours 

à TSAKHKADZOR

Aélita en train de tracer

notre parcours du jour sur une carte

avant notre départ

Ici se termine notre dixième jour

Nous reprenons la route pour la capitale

où nous passerons la nuit

Demain nous visitons

Le Mémorial du Génocide à YEREVAN

A bientôt et merci de  nous accompagner