Nous n'allons pas tarder à quitter ODZUN
C'est comme si c'était fait...
Le 4X4 s'engage dans la rue principale
en direction de DILIJAN
notre prochaine étape.
Cette dernière est située
dans la région du TAVUSH
mitoyenne du LORI,
où nous nous trouvons actuellement,
Tiens, nous ralentissons...
nous nous arrêtons devant une petite cahute
en bordure de la route.
Nous réalisons sans tarder
qu'elle appartient au mécano du village.
Personnage très précieux
dans ces régions
éloignées des grandes aglomérations.
Toujours à l'écoute de son véhicule,
"son outil de travail"
Nver sollicite les services
de ce brave homme
afin qu'il vérifie l'état d'un de ses pneus
qui ne lui semblait pas très "orthodoxe"...
çà peut vous paraître ridicule
d'être autant à précaution,
mais détrompez vous,
je vous garantis que si vous tombez en panne
subitement en raz campagne
ou à 2000m d'altitude,
vous n'êtes non seulement pas prêt
de repartir de sitôt
mais tout votre programme
peut être compromis.
Et comme nous sommes les 3/4 du temps
"à mille milles de toute région habitée"
autant ne pas tenter le Diable
et éviter ce genre de désagrément .
Pendant que notre St Sauveur,
un de plus me direz vous
en ces contrées Chrétiennes,
remet en état notre carosse,
sans lequel nous ne pourrions poursuivre
notre périple...
nous en profitons
pour goûter au plaisir du calme
qui règne dans le village.
A ces quelques mots
que nous échangeons
sur la suite de notre voyage...
Et puis, je descend de voiture
afin de faire quelques clichés...
Nos yeux d'adulte et notre curiosité d'enfant
sont constamment sollicités
et la moindre image
nous interpelle...
Bien joué JB...
Ici un mémorial
Là quelques villageois
s'apprettant à entamer leur quotidien
Ou encore un de ces Mini-Bus
qui se meut au Gaz
et que nous avons si souvent rencontré
sur notre route
depuis le début de notre périple,
ramassant ses habitués
pour des trajets
plus ou moins courts...
...en leurs permettant de se déplacer
de village en village
sur des routes
on ne peut plus chaotiques.
*
Oui...ODZUN se réveille...
ODZUN Vibre sous un Soleil éclatant
Et en regardant le Bleu du Ciel
en ce 21Mai 2011
dans le Nord de l'Arménie,
nous réalisons notre Bonheur
et la Chance
d'être Là.
Cette halte fortuite va nous permettre
de rajouter quelques souvenirs
supplémentaires
dans notre boîte magique.
Vous qui êtes en train de lire cet article
sachez que toutes les images qui l'illustrent
ont toutes été passées au crible
examinées, tamisées, filtrées...
une par une
repensées et corrigées
du moins en ce qui concerne
mes propres photographies.
Celles non encadrées et non signées.
Je le précise pour les non habitués du blog.
Ces retouches sont pour moi indispensables
non pour enjoliver ou valoriser une image
mais simplement
pour mettre en lumière
l'essentiel
de ce que mon oeil a vu
au moment où il a donné l'ordre
de déclencher.
Nous avons eu à maintes reprises
le temps de nous arrêter, de nous poser,
et de réussir de bons clichés.
de belles photos...
Celles de Jean Bernard sont là
pour le confirmer.
Mais l'Arménie,
c'est également toutes ces photographies
prises en voiture,
tout en gesticulant pour voler au passage
tel ou tel paysage qui nous interpelle
et qui nous touche sans raisons apparentes
sans explications précises
mais que notre oeil,
en fusion avec notre sensibilité,
a perçu
l'instant d'une fraction de seconde...
A mon sens,
le moindre cliché est documentaire
il informe, il raconte, il exprime...et ce,
quel que soit sa qualité photographique.
Ici dans ce Blog,
il est question:
d'émotions,
d'impressions,
de sensations.
Et pour celui qui est prêt
à écouter, à découvrir et à vibrer
c'est une chance
Et cette chance, depuis le début de ce Blog,
nous essayons de vous la faire
partager.
C'est toujours avec cet espoir
que nous publions chacun de nos articles.
Enfin rassuré sur l'état de son pneumatique
Nver, démarre le véhicule
Cette fois ci, je ne crois pas me tromper,
nous quittons définitivement ODZUN
Nous roulons en direction
de DILIJAN...
Pendant que la voiture avale les kms
nos déclencheurs s'en donnent à coeur joie.
Nous ne cessons d'observer
les moindres détails du paysage
afin de ne pas en perdre une miette.
Pour ma part
tout ce qui m'interpelle
sur la gauche de la route
Pour Jean Bernard
tout ce qui défile
sur sa droite
Lorsque soudain,
il arrive qu'une folle pantomime
nous amène à nous débarrasser
de notre ceinture de sécurité
qui entrave notre besoin de liberté
afin de nous retrouver
dans une position acrobatique
et de figer une image
qui nous est apparue
sans le moindre préavis.
C'est à un de ces moments précis
qu'Aélita
se tourne vers nous et nous annonce...
"d'ici peu,
nous allons passer au large d'un monastère
perché sur les hauteurs du village de Kober.
Dans la vallée du Debed.
Pour y accéder, nous dit elle,
il faut grimper une vingtaine de minutes.
Si cette visite vous tente
je suis disposée à la partager avec vous
malgré que ce site
ne soit pas prévu au programme.
Ce sera mon cadeau pour cette journée.
Qu'en pensez vous?"
Il eut été sincèrement dommage
de refuser une telle proposition
et 20 minutes de marche
c'était pas la mer à boire...
Le temps d'un regard et c'était décidé.
Vas pour le monastère
vas pour la marche
vas pour le cadeau
Allons à la découverte de KOBAÏR
Allons chasser de la pierre...
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